laura fortino feature

Garder le cap

Un maillon clé de la chaîne qu’est Équipe Canada, Laura Fortino a mérité le respect sur la glace et dans le vestiaire en faisant tout et en le faisant bien

Jason La Rose
|
8 janvier 2018
|

Difficile de ne pas remarquer Laura Fortino.

Bien sûr, il y a ses instincts offensifs à l’avant et sa confiance inébranlable à la défensive, mais ne compliquons pas trop les choses. Pourquoi la jeune femme originaire de Hamilton, Ontario, est-elle un incontournable à la défensive?

Parce qu’elle ne semble jamais quitter la glace.

La joueuse de 26 ans est devenue une pierre angulaire de la ligne bleue canadienne, une joueuse qui gruge les minutes et qui joue dans toutes les situations; elle sera le pilier d’un groupe d’expérience à PyeongChang, groupe qui comprend quatre des six défenseures qui ont aidé le Canada à remporter l’or il y a quatre ans à Sotchi.

Sa contribution à Équipe Canada a été évidente pendant la centralisation; elle a pris part à 10 des 11 matchs internationaux et est l’une de seulement quatre joueuses (avec Meghan Agosta, Marie-Philip Poulin et Jennifer Wakefield) à avoir participé aux six matchs de la série préolympique contre les États-Unis.

« Je pense que c’est quelque chose dont tout le monde veut être fier, être la joueuse à laquelle les entraîneurs se fient », dit-elle. « Au fil des ans avec cette équipe, c’est quelque chose que je voulais vraiment – être cette joueuse. Il est vrai que je peux jouer dans les deux sens du jeu, et maintenant, je joue lors des situations clés et c’est fantastique; je suis très privilégiée d’avoir ça. J’ai travaillé très fort pour ça. »

Après son arrivée sur la scène internationale avec une performance qui lui a mérité une place au sein de l’équipe des étoiles au Championnat mondial féminin 2012 de l’IIHF, où elle a aidé le Canada à remporter son dernier titre mondial, Fortino s’est taillé une place avec l’équipe centralisée et, au bout du compte, avec l’équipe pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014.

Lorsque les Jeux de Sotchi ont pris fin, Fortino était connue de tous – grâce, en grande partie, à la mention d’aide qu’elle a obtenue sur le but de Marie-Philip Poulin en prolongation qui a permis au Canada de remporter sa quatrième médaille d’or consécutive à la suite d’une remontée face aux États-Unis.

Ce moment en or a été le tremplin qui l’a projetée vers un plus grand rôle, un rôle qu’elle a accepté de tout cœur.

« [Mon jeu a] fait un virage de 180O », dit-elle. « À Sotchi, je m’étais simplement taillé une place dans l’équipe. J’ai reçu beaucoup d’attention, mais je l’ai acceptée. Je vois ça comme une motivation supplémentaire, je veux devenir meilleure chaque jour et je sais que je peux l’être. J’ai pris ce moment – “Wow, je suis capable de performer dans tout ça” – et je sais que je peux être bien meilleure.

« C’est quelque chose dont je suis fière – venir à la patinoire chaque jour et être une joueuse constante, que ce soit dans le gymnase ou sur la glace, pendant un entraînement ou un match. »

Être une vétérante cette fois-ci a permis à Fortino de donner aux suivantes – de passer du temps avec les jeunes défenseures et d’être leur mentore, de faire pour elles ce que des joueuses comme Catherine Ward ont fait pour elle lors de son parcours vers Sotchi.

Cet état d’esprit est une caractéristique de longue date de l’équipe nationale féminine du Canada; laissez le programme dans un meilleur état que celui dans lequel vous l’avez trouvé, et Fortino n’a pas hésité à redonner.

« Nous avions beaucoup de jeunes filles là, et je pense que chaque jour j’ai tenté de les connaître un peu plus », dit-elle. « J’ai essayé de les aider dans tous les aspects de leur jeu, de vraiment leur donner confiance et de souligner les forces qu’elles apportent à cette équipe parce que je sais ce que cela avait représenté pour moi. Ça m’a beaucoup aidé et ça voulait en dire long; cette année, je voulais donc être la joueuse qui allait les aider. »

Avec l’arrivée de janvier 2018, Fortino célèbre une décennie au sein du programme national puisqu’elle a fait ses débuts avec Équipe Canada au Championnat mondial féminin des M18 2008 de l’IIHF à Calgary.

Dix ans, et sept championnats mondiaux et une édition des Jeux olympiques plus tard, elle a connu les hauts et les bas de la compétition internationale, apprenant à mieux se connaître et à mieux connaître son jeu au fil des buts et des aides, des victoires et des défaites.

Si elle pouvait effectuer un retour dans le temps et parler à la jeune Laura Fortino de 16 ans, que lui conseillerait-elle?

« Continuer de croire en moi, de croire en mes forces et d’avoir confiance, peu importe la situation. De toujours rester fidèle à moi-même sur la glace et à l’extérieur de celle-ci parce que la personne que je suis m’a permis d’être ici aujourd’hui. »

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