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Anatomie d’une ambassadrice

Une des joueuses les plus primées d’U SPORTS, sinon la meilleure, il n’y a aucune plus grande partisane du hockey universitaire féminin canadien qu’Alex Poznikoff

Jason La Rose
|
9 août 2019
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La phrase « je suis déjà passée par là » a tendance à être un peu trop utilisée.

Sauf si vous êtes Alex Poznikoff. Parce qu’en ce qui concerne le hockey féminin au Canada, la joueuse étoile de l’Université de l’Alberta est allée presque partout et a fait à peu près tout ce que vous pouvez faire dans le sport.

Par où commencer? Joueuse exceptionnelle au hockey mineur, Poznikoff a mené le Thunder d’Edmonton à deux participations consécutives à la Coupe Esso, le championnat national midget féminin du Canada, de 2013 à 2015.

Pendant cette même période, elle a représenté l’Alberta au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2013 et s’est taillé une place au sein de l’équipe nationale des moins de 18 ans du Canada pour une série de trois matchs contre les États-Unis à l’été 2014.

Très sollicitée en tant que recrue universitaire, Poznikoff a rejeté les offres des universités américaines et a décidé de rester près de chez elle et de se joindre au programme des Pandas, une puissance au hockey universitaire féminin, dirigé par l’entraîneur-chef Howie Draper.

« J’ai parlé à plusieurs écoles de la NCAA, mais j’ai toujours été une partisane du jeu canadien », a déclaré Poznikoff. « Je me suis dit : “Pourquoi ne pas développer le hockey canadien en tant qu’hockeyeuse canadienne?” Je crois fermement que nous avons tellement de talent que nous pouvons nous mesurer aux autres, et je voulais faire une différence. »

Et c’est ce qu’elle a fait. Poznikoff a aidé les Pandas à remporter leur huitième championnat national U SPORTS en 2017, elle a remporté une médaille d’argent avec le Canada à l’Universiade d’hiver 2017 au Kazakhstan, et elle a ajouté une autre présence sur la scène internationale avec l’équipe nationale féminine de développement du Canada l’été dernier.

Ah oui, elle a également remporté le trophée Brodrick en tant que meilleure joueuse du hockey universitaire canadien la saison dernière après avoir été la meilleure pointeuse d’U SPORTS, elle a été nommée à la première équipe des étoiles pancanadiennes et a aidé les Pandas à participer à nouveau au championnat national.

Alors, oui… elle est déjà passée par là.

Alors qu’elle enfile à nouveau le chandail d’U SPORTS au camp de sélection BFL de l’équipe nationale féminine de développement à Calgary, elle se concentre comme elle l’a fait les trois premières fois où elle est venue au camp – elle veut contribuer à mettre en valeur le talent qui existe au hockey universitaire féminin canadien.

« Je suis une grande partisane d’U SPORTS, et j’aimerais voir la ligue progresser, continuer à s’améliorer et être mieux reconnue », a déclaré Poznikoff. « Cette année, je voulais venir [au camp] et m’assurer que toutes les filles s’amusent bien, tout en prouvant que notre ligue se compare très bien aux autres comme elle le devrait. »

Mais bien qu’elle soit une joueuse qui place l’équipe en premier (ce qui pourrait expliquer pourquoi elle porte le « C » avec les étoiles universitaires cette semaine), Poznikoff admet qu’elle a une raison un peu égoïste d’aimer être au camp : se trouver parmi les meilleures joueuses au pays ne peut que l’aider à s’améliorer.

« C’est un des aspects que je préfère – vous voyez ces joueuses, vous jouez contre certaines d’entre elles et vous ne pouvez pas vraiment voir les habiletés et les talents différents », dit-elle. « Donc, lorsque vous vous entraînez avec elles, que vous vous échauffez avec elles, que vous faites partie des mêmes trios, vous leur parlez, vous apprenez ce qu’elles font, et cela élargit vraiment votre coffre d’outils. »

Poznikoff élargit également sa liste sans cesse croissante de coéquipières. Elle plaisante en disant que grâce aux liens qu’elle a tissés au sein d’U SPORTS et d’Équipe Canada, elle pourrait se retrouver n’importe où au pays et trouver un sofa où dormir.

C’est la beauté de la communauté du hockey. Le Canada est immense, mais le hockey le fait paraître beaucoup plus petit.

« Il s’agit de pouvoir bâtir des relations et d’avoir le sentiment d’un but à atteindre et d’une famille en dehors de votre vraie famille », dit-elle. « Pendant la saison, vous passez parfois plus de temps avec les filles à la patinoire qu’avec votre vraie famille, alors avoir ce genre de liens avec autant de gens est remarquable. »

À l’amorce de sa cinquième et dernière saison d’admissibilité à U SPORTS, Poznikoff a encore un an pour consolider ces relations avant de passer au « vrai monde ». Elle attend les réponses aux questions entourant le hockey féminin professionnel avant de planifier son avenir, mais le hockey jouera un rôle dans ses projets après son passage chez les Pandas.

Après tout, malgré tout ce qu’elle a fait et où elle est allée, il lui reste encore un gros objectif à atteindre.

« Je veux garder l’équipe olympique dans ma mire et viser cela. »

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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