2019 ctphc mike fountain feature

La fontaine du savoir

Il y a très peu d’expériences au hockey que Mike Fountain n’a pas vécues au cours de sa longue carrière entre les poteaux

Quinton Amundson
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30 novembre 2019
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Renseignez-vous sur Mike Fountain auprès de n’importe quel membre de l’équipe nationale de parahockey du Canada et il est fort probable que presque tous se diront ravis de profiter de la compagnie de l’entraîneur adjoint et entraîneur des gardiens de but sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci.

« C’est tellement amusant de le côtoyer », dit Tyler McGregor. « Mike est un gars très sympathique, et il se sent comme l’un des gars. Il est aussi un entraîneur compétent et nous respectons énormément ce qu’il a accompli au cours de sa carrière. » 

Le parcours de Fountain vers le banc d’Équipe Canada a commencé lorsqu’il a été inspiré à devenir gardien de but, tout comme son grand-père Carl Goltz. Son grand-père racontait des histoires à son petit-fils au sujet de sa carrière lorsqu’ils s’assoyaient pour regarder Mike Palmateer briller devant le filet des Maple Leafs de Toronto.

« Il partageait de vieilles photos de lui portant des jambières rondes, sans casque, puis mes tantes et oncles me racontaient à quel point il était formidable », se souvient Fountain, originaire de Gravenhurst, Ontario. « L’art de garder les buts était un lien privilégié entre nous. »

Revenons à 2019. L’homme de 47 ans possède maintenant sa propre panoplie d’expériences exceptionnelles accumulées au cours d’une carrière professionnelle qui a duré 17 saisons et l’a mené partout dans le monde.

Parmi les faits saillants de l’étape nord-américaine de sa carrière, il a été nommé Meilleur gardien de but de la Ligue de hockey de l’Ontario avec les Generals d’Oshawa, il a mérité le statut de joueur étoile dans la Ligue américaine de hockey avec les Canucks de Hamilton et a réussi un jeu blanc à son premier match dans la Ligue nationale de hockey avec les Canucks de Vancouver.

Au début des années 90, deux occasions offertes par Hockey Canada l’ont convaincu de jouer en Europe. La première fut le Championnat mondial junior 1992 de l’IIHF. Bien qu’il n’ait pas été devant le filet, il a aimé s’imprégner de l’ambiance à Füssen et à Kaufbeuren, en Allemagne, tout en regardant ses coéquipiers comme Eric Lindros et Scott Niedermayer dominer sur la glace.

La Coupe Spengler 1992 à Davos, en Suisse, a été une expérience qu’il a aimée encore plus, car il a livré une superbe performance entre les poteaux pour la formation canadienne qui a remporté le championnat.

« La veille du tournoi, un tir a heurté ma mitaine et je me suis cassé un doigt, une fissure », se souvient Fountain. « À chaque match – j’ai joué les cinq matchs du tournoi – les soigneurs devaient geler mon doigt avant chaque période afin que je ne le sente pas et que je puisse fermer ma mitaine.

« Ce tournoi était À la canadienne, car un groupe de joueurs venus de partout se sont réunis pour une semaine de hockey et ils se sont soudés instantanément. Ce souvenir m’habite encore aujourd’hui. »

L’ancien joueur de la LNH Morris Lukowich, qui était alors âgé de 36 ans, a été impressionné par la façon dont Fountain, alors âgé de 20 ans à peine, s’est comporté devant le filet.

« J’ai toujours dit que Mike Fountain et Andy Murray [l’entraîneur] étaient les deux principales raisons pour lesquelles nous avons remporté la Coupe Spengler », a déclaré Lukowich, qui a joué la plupart de ses 582 matchs dans la LNH avec les Jets de Winnipeg de 1979 à 1985.

Fountain a entrepris la phase européenne de sa carrière en se joignant à l’équipe Lada Togliatti de la Superligue russe (RSL). À sa première saison en 2001-2002, il a accumulé une moyenne de buts contre de 1,36, un pourcentage d’arrêts de 0,931 et établi le record de tous les temps de la RSL en réussissant 14 jeux blancs en une saison, et ce, en seulement 44 présences.   

Tout aussi mémorables que ses exploits sur la glace ont été les expériences qu’il a vécues lors des voyages au sein de cette ligue. Fountain en a amusé plusieurs avec son récit d’un vol particulier de neuf heures entre Moscou et Khabarovsk.

« Nous arrivons à Moscou et nous ne prenons pas un avion à réaction, mais plutôt un vieil avion de type bombardier des années 1960 avec des hélices. Vous entrez dans l’avion et le fond de l’avion est ouvert. Nous avons dû nous rendre à l’appareil à pied et ranger notre équipement sur les sièges. Ils ajustaient sans cesse l’équipement sur les sièges, alors j’ai demandé à un copain : “Que se passe-t-il?”  Il m’a répondu : “Ils ajustent notre équipement afin de bien répartir le poids pour le vol.” »

« J’étais alors un peu nerveux. Notre vol de neuf heures a finalement pris 23 heures, car nous avons dû atterrir à trois reprises pour dégivrer l’appareil, je ne sais pas trop où en Sibérie, et nous avons dû faire la même chose au retour », a déclaré Fountain en riant.  

Entre ses deux passages avec Togliatti (sa dernière saison était 2008-2009), Fountain a joué pour les Roosters d’Iserlohn en Allemagne, le HC de Lugano en Suisse, le Mechel de Tcheliabinsk et le Traktor de Tcheliabinsk en Russie. 

Fountain affirme que la somme de ses expériences comme joueur lui permet d’établir un rapport de confiance avec les joueurs qu’il guide à tous les niveaux du jeu.

« J’ai été exposé à différentes techniques et philosophies pour les joueurs et les entraîneurs et cela m’aide à être un entraîneur capable de s’identifier aux joueurs. Les gars vont m’écouter à cause de ces expériences uniques. »

Ken Babey, l’entraîneur-chef de l’équipe de parahockey du Canada se dit heureux du fait que Fountain se soit joint à son personnel d’entraîneurs à l’automne 2018 en raison de l’enthousiasme, du sens de l’humour et de la perspicacité dont il fait preuve chaque jour. Au cours de la dernière année, son rôle n’a pas seulement consisté à aider les gardiens de but de l’équipe.

« Il nous aide à trouver le moyen de générer plus d’offensive et de marquer plus de buts. Il analyse les gardiens adverses et nous explique comment les vaincre. Il fournit également à nos gars des idées ou des tirs et jeux pour déjouer certains gardiens de but. »

Les retrouvailles avec Hockey Canada ont été une très belle expérience pour Fountain, car elles lui ont permis de travailler avec un groupe de personnes formidables, et il a de nouveau l’occasion d’aider son pays à se hisser sur la première marche du podium.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 284-6484 

emadziya@hockeycanada.ca

 

Spencer Sharkey
Responsable, communications
Hockey Canada

(403) 777-4567

ssharkey@hockeycanada.ca

 

Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada

(647) 251-9738

jknight@hockeycanada.ca

 

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