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Suivre les traces d’un père célèbre

Owen Sillinger répond aux attentes à la Coupe TELUS 2015

David Brien
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25 avril 2015
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Au hockey, il n’est jamais facile d’avoir un nom célèbre au dos de votre chandail.

Et c’est encore plus difficile lorsque l’homme qui a rendu ce nom célèbre est debout derrière vous au banc des joueurs à chaque match.

Mais le capitaine des Pat Canadians, Owen Sillinger, semble très bien composer avec la pression.

Owen est le fils de Mike Sillinger qui a joué plusieurs saisons dans la LNH et qui est peut-être connu comme le joueur ayant été échangé le plus souvent de l’histoire de la LNH, mais il a aussi disputé plus de 1 000 matchs dans la LNH, a été capitaine d’une de ses équipes de la LNH et a remporté une médaille d’or au Championnat mondial junior de l’IIHF.

Mike est aussi entraîneur adjoint des Pat Canadians et il a une place dans les premières loges pour assister aux performances de son fils non seulement au Championnat national midget du Canada, mais pendant toute la saison.

Après avoir mené la catégorie des pointeurs de Regina en saison régulière et en éliminatoires, Owen a été honoré vendredi soir au banquet de remise des prix de la Coupe TELUS 2015, remportant les prix du Meilleur pointeur et du Meilleur avant pour les 14 points qu’il a accumulés en ronde préliminaire en plus de rafler les grands honneurs, soit le titre de Joueur par excellence de la Coupe TELUS.

« Ce qu’il y a de bien chez Owen, c’est qu’il se développe tardivement », a dit Mike. « Il n’a pas eu l’occasion de jouer AAA à 15 ans parce qu’il n’était tout simplement pas assez gros. Maintenant, nous avons presque la même taille et après avoir connu une bonne saison l’an dernier, il en a connu une exceptionnelle cette année. »

De prime abord, cela pourrait sembler difficile de bien gérer le rôle de père et celui d’entraîneur, surtout dans les catégories plus élevées du hockey mineur, mais le jeune Sillinger dit que ce n’est pas le cas. 

« La plupart des gens pensent que notre relation père-fils le rendrait un peu exigeant, mais honnêtement il ne cherche qu’à redonner à la communauté », explique Owen. « Il s’occupe de la défensive et les deux autres entraîneurs dirigent l’offensive et c’est parfait. »

Bien sûr, cela ne veut pas dire que le père ne joue pas le rôle d’enseignant. Après tout, Mike, qui a accumulé 548 points dans la LNH et trois saisons de plus de 100 points dans la WHL, ne présente certainement pas de faiblesses à l’offensive.

« Il me dit sensiblement ce que les autres pères disent : travaille fort et fait preuve d’une bonne éthique de travail », dit Owen. « C’était un expert des mises au jeu dans la LNH alors il m’a appris beaucoup sur cet aspect du jeu parce que je suis un centre moi aussi. Il m’a aussi beaucoup appris sur le fait de me concentrer sur les choses que l’on peut contrôler. »

Lorsqu’une blessure à une hanche a mis fin à la carrière de Mike, la famille Sillinger est revenue chez elle à Regina alors qu’Owen, l’aîné de trois garçons, amorçait ses années formatrices au hockey mineur.

Après avoir accumulé une moyenne de plus d’un point par match avec les Oilers de Regina (bantam AA) en 2011-2012 et avec le Wild de Regina (midget AA) en 2012-2013, Owen voulait se tailler une place auprès des Pat Canadians où Mike s’apprêtait à devenir membre du personnel.  

« Quand Brad Herauf est devenu l’entraîneur il y a deux ans, il m’a demandé si je voulais aider », dit Sillinger, une légende du monde du hockey à Regina. « J’étais honoré, mais j’espérais aussi que mon fils fasse partie de l’équipe.

« Je ne voulais pas que les gens pensent que je devenais entraîneur pour que mon fils soit dans le club de hockey. Il va sans dire qu’il était assez bon pour faire partie de l’équipe, mais il faut toujours être prudent de ce que les gens pensent de ce lien père-entraîneur. »

Alors que leur objectif est de gagner l’or à Rivière-du-Loup, la Coupe TELUS 2015 revêt une tout autre importance pour le père et le fils. 

Cette semaine, ils vont vivre de nouvelles expériences, profiter de leurs derniers jours ensemble au hockey mineur, et de la dernière chance pour Owen de porter ce chandail si cher à leurs yeux. 

« C’est très spécial », affirme Mike. « Parce que j’ai joué avec les Pats [de Regina dans la WHL] quand j’avais 16 ans, mes amis à l’époque ont eu l’occasion de jouer pour la Coupe Air Canada en 88 et ils l’ont gagnée. Je sentais que j’avais raté une belle occasion à l’époque lorsque je les ai vus connaître un tel succès. 

« Dans un sens, c’est plus valorisant maintenant comme entraîneur. Les gars comprennent que ce ne sont pas tous les jeunes qui ont la chance de vivre ceci. Ils ont appris que c’est une question de chimie et ça paraît dans leur façon de prendre soin les uns des autres. Ils feraient n’importe quoi les uns pour les autres et c’est beau de les voir placer l’équipe en premier. »

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